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samedi 16 mai 2015 Le relativisme culturel de la gauche compassionnelle
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La gauche compassionnelle a fait le choix du relativisme culturel. À la suite des horreurs de la Shoah, un sentiment naturel de défiance à l’égard d’une conception hiérarchisée des races et des cultures a remis fortement en question l’idée que la civilisation occidentale serait plus morale et plus porteuse de justice que les autres. Respecter la différence de "l’Autre" devient pour nombre d’intellectuel-les un devoir moral et remet en question la conception universaliste de l’Occident quant aux droits et libertés (1), au motif que cet universalisme n’en serait pas vraiment un mais serait simplement un mode "culturel" au même titre que les autres, ni supérieur ni inférieur. Le grand théoricien de la philosophie de "l’égalité dans la différence" est le philosophe politologue canadien Charles Taylor. Selon lui, certains groupes ne peuvent pas prétendre à la plénitude des droits reconnus dans les diverses chartes des droits universels, à cause de leur statut de minoritaire qui entraîne fréquemment de la discrimination à leur égard. La nécessité de maintenir leur "authenticité" requiert alors, pour ces minoritaires, qu’ils soient du pays ou immigrant-es, des exceptions aux lois générales, sinon cela correspondrait de facto à une impossibilité pour eux et elles d’exercer des droits reconnus à tout le monde. Cette conception philosophique nourrit idéologiquement et politiquement les divers multiculturalismes. Cette vision est au fondement du cadre juridique de la notion d’accommodement raisonnable au Canada. Celle-ci postule qu’il suffit qu’un individu ait une croyance sincère (conviction de conscience) pour qu’une pratique, qui est indispensable à son bien-être spirituel, requière automatiquement un accommodement raisonnable des institutions publiques ou privées, sauf à prouver que sa mise en œuvre crée des contraintes exagérées. La contestation de ce droit extrême à la différence au sein de l’espace public – par exemple les prières communautaires dans les rues - est qualifiée quasi automatiquement d’intolérance pour ne pas dire de racisme par les chantres de la bien-pensance. Au fil des ans, on a transformé des droits-liberté en droits-créances. Bâillonner la parole contestataire au moyen de l’omerta et du judiciaire Les diverses chartes des droits et libertés ont été un acquis immense et irremplaçable : elles ont énoncé au plan philosophique des droits universels, valables en tous lieux et en tout temps. Elles sont, dans les pays démocratiques, le socle des valeurs fondamentales sans lesquelles il ne saurait y avoir de vivre-ensemble pacifique. Lorsqu’un conflit de droits survient, des instances judiciaires spécialisées tranchent avec autorité, jusque parfois en appel au niveau international, par exemple, avec pour l’Europe la Cour Européenne des Droits de l’Homme. L’ensemble des droits et libertés sont interdépendants et non hiérarchisés. Ils fondent idéalement dans des pays comme la France ou le Canada une citoyenneté basée sur un contrat civique qui transcende les différences ethniques, religieuses et culturelles. Un-e citoyen-ne récent-e ne l’est pas moins qu’un-e citoyen-ne pouvant retracer jusqu’au fond des âges son enracinement sur ce sol. Pourtant, dans la réalité concrète, chaque individu se réfère inévitablement à une culture et à des valeurs provenant du milieu qui l’a façonné. Il y a donc toujours dans tout pays d’accueil une culture majoritaire et des cultures minoritaires principalement celles des nouveaux venus (2). Communautarisme et judiciarisation du politiquement correct Dans les pays de tradition démocratique et républicaine, l’attachement à la laïcité de l’espace public est une des valeurs premières. Lorsque les valeurs et les comportements des nouveaux venus entre en conflit avec ceux du pays dans l’espace public, un état de tension se crée sous la forme d’un choc de cultures (3). Les organismes de défense des droits plaident généralement en faveur d’une interprétation souple des lois au profit des minoritaires – perçus inévitablement comme victimes - en opposition à ceux et à celles qui défendent une stricte lecture des textes, que ce soit sur la laïcité, la liberté d’expression, l’égalité homme/femme, l’exercice du culte, etc. Ces conflits sont des conflits de culture et de valeurs, des conflits dangereux (4) car on ne peut pas impunément malmener les valeurs premières. Malheureusement, de façon générale les organismes de défense des droits, comme la HALDE et la LICRA en France et la CDPDJ au Québec, cherchent à imposer une nouvelle lecture des droits fondamentaux, qui a pour effet de restreindre la liberté d’expression et le principe de laïcité, au nom du respect de la différence. Cette judiciarisation (5) du ‘politiquement incorrect’ a pour objet d’élargir sans cesse le champ des précédents légaux permettant l’exemption aux obligations publiques usuelles. Cette stratégie d’exemptions par le secours des tribunaux crée de facto un droit communautaire, inspiré du "Common Law" anglais mais non conforme à la tradition française. Ce grignotage du territoire public par le communautarisme reçoit un appui constant de la gauche compassionnelle, qui joue les ‘idiot-es utiles’ face à une stratégie bien huilée. Lorsque les demandes deviennent par trop embarrassantes (6) pour être défendues publiquement, alors la gauche compassionnelle maintient un silence assourdissant, confirmant au peuple d’ici, pour reprendre l’expression de la chercheuse Michèle Tribalat, que la gauche est indifférente à ses inquiétudes. Nous en avons un exemple quasiment caricatural avec le silence de la gauche toute entière face aux prières musulmanes dans plusieurs rues de grandes villes françaises chaque vendredi. Les rues sont bloquées sans aucune autorisation des pouvoirs publics, les résident-e-s sommé-e-s de subir cette prise de possession du territoire, la police brillant par son absence. C’est une victoire retentissante du politiquement correct : pas un seul mot de critique pendant des mois dans les « grands » journaux de référence, pas de réactions des autorités. C’est seulement avec la peur des gains politiques possibles de l’extrême-droite aux élections que soudainement après des mois de silence, le journal de référence Le Monde est enfin contraint d’informer son lectorat. La philosophe Élisabeth Badinter fut vivement critiquée par la galaxie bien-pensante pour avoir constaté que "…malheureusement, la seule qui parle haut et fort de la laïcité, c’est Marine Lepen". L’imprécation de racisme et d’islamophobie, arme suprême de la gauche compassionnelle Il n’est presque plus possible de constater les faits nus sans se faire traiter de raciste. La mésaventure de Eric Zemmour (7) est toute fraîche dans les esprits. Le philosophe Alain Finkielkraut affirme d’ailleurs que "l’antiracisme est devenu au vingt-et-unième siècle ce que le communisme fut au vingtième siècle, un puissant instrument de sidération des esprits et de castration des consciences". Ce lent enfermement de la pensée dans l’enclos de ce qui est autorisé ou interdit par le politiquement correct a été mis en œuvre depuis les années 70 par la gauche bien-pensante. Le cas de la chercheuse Michèle Tribalat est à cet égard très parlant. Bien que directrice de recherche à l’INED, elle est de facto ostracisée par ses collègues pour son entêtement à vouloir étudier des problématiques touchant à l’immigration qui risqueraient de mettre à mal le discours de la gauche officielle. Cette gauche drapée dans l’humanitaire a réussi ce tour de force de contrôler la parole en invoquant l’arme suprême de l’accusation de racisme pour qui contesterait la doxa de sa bien-pensance. On aboutit aujourd’hui à cette situation paradoxale que sous le prétexte de bloquer la diffusion des discours de haine raciale, les intellectuel-les de gauche encouragent la mise sous tutelle de la liberté d’expression. Voltaire doit se retourner dans sa tombe, lui à qui on attribue cette citation : "Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire". Ce bâillon, c’est ce que la gauche compassionnelle appelle "la parole responsable". Comment rendre compte de ces pratiques ? Elles ne sont pas anodines, sous le masque de la défense des ‘droits de l’homme’, l’inavouable se cache. Trois facteurs éclairent selon moi cette mutation de la gauche. 1. L’impuissance favorise la fuite hors du réel À ce jour, le capitalisme mondialisé a remporté la lutte des classes. C’est triste, mais c’est un fait difficilement contestable. Peut-être plus grave pour la pensée, la fin des régimes socialistes traduit une déroute conceptuelle de la gauche d’une ampleur inimaginable ; au plan théorique le marxisme, comme critique du capitalisme, garde peut-être encore une certaine validité, mais comme clé du développement économique, personne n’y croit plus. On peut regretter une belle théorie fausse, ce n’est pas la fin du monde lorsqu’on doit la ranger dans le placard des erreurs. Par contre, l’aventure marxiste, qui, rappelons le, constitua dans ses versions dures ou molles l’espoir affiché de ce qu’on appelait la gauche, fut plus qu’une simple construction théorique. Pour les militant-e-s comme pour les intellectuel-les, ce fut un rêve brisé, une espérance trahie, une religion qui se dérobe. Car contrairement aux heures sombres du passé, les intellectuel-les ne peuvent plus se dire, à l’instar de Simone Weil au temps des luttes du front populaire : “C’est quelque chose quand on est misérable et seul que d’avoir pour soi l’histoire (8)”. La gauche n’a plus de certitude. On peine à imaginer ce qu’il en a coûté émotionnellement (9) de voir partir en fumée ce en quoi on a cru pendant deux ou trois générations dans certaines familles. De cette tragédie, les héritiers et héritières du socialisme demeurent inconsolables. Consciente que l’économie est quasiment hors de portée du politique, que la machine égalitaire est grippée, que la circulation des élites ne signifie plus rien, la gauche semble incapable de repenser le monde. Se sachant in petto démunie intellectuellement et politiquement vis-à-vis du réel, la gauche compassionnelle a choisi de devenir la conscience malheureuse d’une partie de l’humanité, je dis bien conscience malheureuse de l’humanité et non pas conscience de l’humanité malheureuse. Le paradoxe, c’est que les travailleurs et travailleuses sentent bien que la gauche, par impuissance, ne s’intéresse plus au peuple d’ici, et naturellement, ils vont écouter ceux et celles qui leur parlent des vrais problèmes qu’ils vivent au quotidien. Problèmes que la gauche s’interdit de nommer : « Cachez ce sein que je ne saurais voir… ». 2. L’aspiration à la sainteté remplace la lutte de classe Il y a, selon l’écrivain Georges Darien (10), deux sortes d’intellectuel-les : ceux et celles qui aident à tourner la meule broyant les hommes et leur volonté, et ceux et celles qui chantent la complainte des écrasé-es. La gauche compassionnelle évidemment chante la complainte des écrasé-es. Ne pouvant se résoudre à l’horreur d’une reddition à un capitalisme nu, la gauche compassionnelle a troqué le rêve d’une société égalitaire pour un territoire de remplacement "les droits-de-l’hommisme", qui est à la défense intelligente des droits de l’homme ce que la gloriole est à la gloire : une dérive moralisante devenue folle. Cette posture particulière a ses sectateurs, ses principes, ses codes et ses cris de ralliements. Ceux-ci rassemblent les bien-pensant-es autour d’une vérité sacrée, antérieure à toute expérience et à toute réflexion, exigeant par définition une suspension du regard critique. Selon Jonathan Haidt (11), un psychologue de l’université de Virginie, lorsque nos valeurs sacrées sont menacées, on se transforme en théologiens intuitifs, c’est-à-dire qu’on use de notre raisonnement non pas pour cerner la vérité, mais pour défendre ce qu’on tient pour sacré. Le professeur Haidt ajoute que la sacralisation pervertit la pensée, processus aisément visible pour les observateurs-trices mais invisible pour les prêtres et prêtresses de ce même sacré. On s’interdit de comprendre, c’est pourquoi l’écrivain Eric Zemmour est cloué au pilori par la bien-pensance pour avoir simplement énoncé des faits connus et vérifiables. Il n’y a plus, dans ce cadre, d’action efficace faute de réflexion objective. Mais la gauche compassionnelle n’a pas tout faux. Si la lutte de classe n’est plus le moteur de l’Histoire, il n’en reste pas moins que cette gauche-là pose un verdict juste lorsqu’elle détaille les immenses dégâts provoqués par une mondialisation purement mercantile, qui a fait émerger une super classe mondiale de possédants. Toutefois, l’alternative qu’elle propose, l’altermondialisation, souffre d’une tare majeure, soit le refus de tenir compte que dans le monde économique, ce n’est pas le désir de justice qui ordonne le cours des choses mais les intérêts. La gauche compassionnelle, celle qui aspire à la sainteté, n’a toujours pas compris que le démon du bien a toujours des conséquences inattendues et dangereuses. 3. L’antisionisme sert de brevet d’internationalisme La gauche s’est toujours voulue internationaliste. L’internationalisme était une preuve de non chauvinisme et d’antiracisme, une nécessité parce que la solution aux problèmes d’injustice passait par une pratique qui transcendait les frontières, "Prolétaires de tous les pays, unissez-vous (12)". Le parti communiste et la SFIO avaient chacun son internationale (13), celles-ci sont aujourd’hui défuntes ou obsolètes puisque le rêve socialiste ne fait plus recette. Il faut donc autre chose pour prouver son authenticité de progressiste, d’internationaliste, d’amoureux de la justice. Ce sera l’antisionisme que la gauche compassionnelle partage sans réserve avec toutes les extrêmes droites et les islamo-fascistes. Cette proximité de la gauche compassionnelle avec ceux qu’elle devrait honnir cache peut-être une tendance totalitaire intrinsèque à sa vision du monde. Je ne m’étendrai pas trop sur son antisionisme viscéral, mais il me paraît difficile à éluder. L’antisionisme (14) de la gauche compassionnelle s’affiche depuis plus de quatre décennies, d’abord subrepticement et maintenant ouvertement. Bien sûr, la gauche jure que son antisionisme n’est pas de l’antisémitisme, mais l’acharnement contre Israël cache mal la mise en procès perpétuel du juif. Comme chacun-e peut le constater, toutes les critiques contre les États dictatoriaux ou génocidaires de notre époque ne mettent jamais en question la légitimité de leur existence, sauf pour Israël, dont on peut certes critiquer les politiques vis-à-vis des Palestinien-nes, mais qui n’est ni dictatorial ni génocidaire, sauf à vider ces termes de toute signification. (…) J’ai une certaine tendresse pour la gauche, celle de ma jeunesse. La gauche alors était inspirante et elle défendait des idées, même si celles-ci se sont révélées inopérantes. Je cherche toujours une gauche intelligente où m’abreuver. Aujourd’hui la gauche angélique, compassionnelle, ressemble plutôt au coyote des bandes dessinées américaines, qui continue à courir dans le vide sans se rendre compte qu’il n’a plus aucune assise. Le prix à payer, hélas, c’est une dérive vers la droite extrême dans de nombreux pays. – Texte intégral sur le blogue de l’auteur que nous remercions de sa contribution. Notes 1. Kadhafi, le dictateur Libyen déchu a déclaré à plusieurs reprises que la vision occidentale des droits de l’homme était subjective. De même, les pays asiatiques tels la Chine, Singapour, la Malaisie avancent une conception "asiatique" des droits de l’homme. Quant aux 57 pays musulmans représentés par l’organisation de la conférence islamique (OCI), elle a quasiment demandé à L’ONU l’abolition de la liberté d’expression lorsque la religion était concernée. Mis en ligne sur Sisyphe, le 10 avril 2015 |
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