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mercredi 15 novembre 2006

Être femme dans un milieu d’hommes

par Maria Mourani, sociologue, criminologue et députée






Écrits d'Élaine Audet



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Sisyphe publie un extrait (chapitre 5), du livre de Maria Mourani, La face caché des gangs de rue, Montréal, éditions de l’homme, 2006. Forte de son savoir et de son expérience en tant que sociologue et criminologue auprès de jeunes délinquant-es, l’auteure nous éclaire sur l’histoire, la nature et le fonctionnement des gangs de rue montréalaises.

Extraits

Dans le milieu criminel, les femmes restent essentiellement des marchandises. Parfois, elles jouent certains rôles, comme ceux de vendeuses de stupéfiants, de voleuses et de passeuses d’armes, mais il est très rare, qu’elles soient chargées de vendre des produits en gros ou de diriger des groupes. Quelques bandes de rue sont exclusivement féminines, et même si certaines dirigent leurs propres groupes, il n’en demeure pas moins que, dans les grandes familles, elles sont vues comme des bandes bébés et ne peuvent espérer y acquérir un jour, à force de réussites, une meilleure place. Elles ne pourront jamais devenir des bandes filles ni accéder à une bande mère, par exemple, et sont vouées à disparaître. Aux yeux de leurs compères, elles sont et resteront « des filles », autrement dit des marchandises. Elles n’ont d’existence que par l’argent qu’elles peuvent rapporter à l’organisation, entre autres, par le commerce de leurs charmes.

La prostitution et le proxénétisme

Le trafic de femmes et d’enfants n’est malheureusement pas un phénomène récent. il est l’un des commerces les plus lucratifs pour les organisations criminelles. Dans certains pays, comme l’Allemagne, où l’on a assisté à une décriminalisation du proxénétisme, pour ne pas dire à une légalisation, les groupes criminels s’en donnent à coeur joie pour grossir leur chiffre d’affaires. Au Canada, dans certains cas, il est facilité par la politique d’immigration canadienne, qui, par exemple, laisse toute latitude aux services d’immigration de délivrer des visas de travail à des danseuses exotiques provenant, entre autres, de pays de l’Europe de l’Est. Cette tolérance a favorisé l’entrée au Canada de jeunes filles traitées en esclaves sexuelles par des proxénètes sans scrupule. Certes, les « filles blanches » sont des produits recherchés, mais les « filles exotiques » prennent de plus en plus de valeur sur le marché, il est courant d’entendre dire que les filles blanches sont utilisées par des membres de bandes noires et que les jeunes filles antillaises seraient plutôt épargnées, grâce à la solidarité ethnique. En réalité, les jeunes filles antillaises risquent autant que les jeunes filles blanches d’être victimes du trafic de femmes, puisque non seulement elles représentent une denrée exotique très demandée, mais elles sont plus exposées en raison de la présence de prédateurs dans leur entourage immédiat. Elles peuvent être recrutées par un voisin ou un ami de leur père, ou encore par des bandes de rue s’adonnant à ce genre de commerce dans le quartier où elles vivent. Ce qui ne veut pas dire que les quartiers huppés ne sont pas des endroits de recrutement ni que les jeunes filles blanches sont davantage à l’abri. Rien n’est vraiment tout noir ou tout blanc dans un monde dominé par l’argent.

Dans bon nombre d’études sur la question de la prostitution juvénile à Montréal impliquant des gangs de rue, on fait état de fugueuses qui ont été recrutées par des membres de bandes, de la jeune fille blanche ayant fui le foyer familial et découvrant l’amour dans les bras d’un membre d’une bande, généralement un jeune noir qui, après la lune de miel, lui demande de travailler pour rembourser tous les cadeaux. Il est vrai que le recrutement des jeunes filles se fait en partie de cette manière, mais il est important de sortir des clichés en comprenant bien que derrière les jeunes noirs membres de bandes se cachent très souvent des organisations criminelles. Le trafic des femmes et des jeunes filles, voire des enfants, est soumis aux règles du marché, de la même manière que celui des stupéfiants ou des automobiles de luxe. L’offre est soumise à la demande, et naguère, ce n’était pas les bandes de rue qui s’occupaient de répondre à la demande, mais bien les organisations criminelles.

La prostitution juvénile et adulte, les escortes et les danseuses existaient à Montréal bien avant l’apparition des bandes de rue. On associe assez rapidement toutes les formes d’exploitation sexuelle des femmes et des jeunes filles aux bandes de rue. Mais qui s’occupait du recrutement et de l’exploitation des filles lorsque les bandes de rue n’existaient pas à Montréal ? Le crime organisé ! Par conséquent, assisterions-nous actuellement à un changement au niveau du contrôle de ce genre de commerce ? Le marché est en train de changer, certes, et les bandes majeures ont compris qu’elles pourraient faire beaucoup d’argent si elles réussissaient à contrôler la logistique permettant d’assurer le bon flux de ce genre de « produits », entre autres par l’acquisition de clubs, de bars, d’agences d’escortes, etc.

Toutefois, le trafic des femmes est encore sous le contrôle des organisations criminelles, bien que les clichés véhiculés laissent entendre qu’il est entre les mains des bandes de rue. Prenons pour exemple l’histoire ayant mis les Wolf Pack de Québec à l’avant de la scène. Qu’avons-nous su ? Nous avons entendu parler de jeunes membres de bandes noires, de politiciens soupçonnés d’avoir trempé dans cette affaire, d’arrestations de personnalités connues et d’autres adultes, des clients pour la plupart, mais nous n’avons pas entendu parler, ou très peu, des vrais meneurs : les Helis Angels. L’un de nos informateurs soutient que les Wolf Pack ne seraient pas associés aux Crips et n’auraient pas de liens avec Montréal. Cette bande serait née dans un ghetto de la ville de Québec. Néanmoins, plusieurs autres informateurs prétendent que les Wolf Pack seraient d’anciens Crips qui entretiendraient depuis le départ des relations avec la famille des Crips de Montréal, dont certains membres auraient changé de camp pour aller chez les Bloods. Dans le milieu, on raconte que des Crips seraient partis à Québec ouvrir de nouveaux marchés, dont celui de la prostitution juvénile. Ils auraient alors profité de la demande existant dans cette ville pour monter leur propre réseau avec des partenaires du coin. Compte tenu de la convergence des informations en faveur de la deuxième version, nous tendons à penser que les Wolf Pack sont une « succursale » des Crips. Quoi qu’il en soit, la bande des Wolf Pack aurait procédé au recrutement des filles, mais ce serait quelques individus originaires du Moyen-Orient ainsi que des membres des Hells Angels, par l’entremise d’une agence, qui auraient assuré la circulation des filles et de l’argent. En définitive, des politiciens avaient-ils oui ou non trempé dans cette affaire ? Dans le monde criminel, les rumeurs à ce sujet sont nombreuses, mais nos informateurs ne nous ont donné aucun fait. Le mystère demeure donc entier !

En ce qui concerne la prostitution juvénile, la clientèle est variée et appartient à une classe socioéconomique plutôt favorisée : hommes d’affaires, politiciens, professionnels, artistes, personnalités célèbres, policiers... Pas étonnant que la prostitution juvénile rapporte gros ! En ce qui concerne les politiciens, si quelques-uns se contentent d’être des clients, d’autres seraient, selon certains de nos informateurs, impliqués indirectement dans le trafic de stupéfiants et la prostitution juvénile. Ils seraient tout à fait au courant de ce qui se passe, mais ils fermeraient les yeux sur un bon nombre de choses. La police n’est pas en reste ; la GRC, la SQ et le SPVM sont pointés du doigt, accusés de se remplir les poches lors des descentes et de tirer des bénéfices des produits illicites saisis. Là encore, nous n’avons aucune preuve tangible de ces allégations, excepté une convergence des propos de nos différents informateurs.

Le trafic des femmes est une activité en expansion dans le milieu des gangs de rue, mais il est relativement peu prisé par les bandes composées de mineurs, qui bénéficient peu de ses retombés économiques. Les groupes qui en recueillent les plus gros bénéfices sont, bien évidemment, les organisations criminelles et les Syndicats, mais aussi certaines bandes majeures, telles que les CDP ou les Bo-Gars. Dans le milieu des bandes de rue, ce sont en fait les bandes majeures qui profitent le plus de ce commerce, comparativement aux bandes filles ou bébés. Une fille peut rapporter à une bande majeure environ 1000 $ par jour, 5000 $ par semaine et 250000 $ par an.

À Montréal, certaines bandes de rue impliquées dans le commerce des femmes et des jeunes filles s’occupent non seulement du recrutement, mais aussi de la circulation et de la surveillance de ces « marchandises ». Les bandes n’ont pas toutes la possibilité de faire travailler les filles pour elles. En effet, bon nombre d’entre elles n’ont pas les contacts ni la logistique (bars, agences, etc.) nécessaires pour faire travailler leurs filles.

Mis en ligne sur Sisyphe, le 15 novembre 2006.



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Maria Mourani, sociologue, criminologue et députée



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  • Quelles sont les solutions ?
    (1/1) 27 novembre 2006 , par





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    > Être femme dans un milieu d’hommes

    Ce constat est décourageant. Quelles sont les solutions SVP ? J’ai la sensation d’une urgence ! Davantage d’argent pour contrer la criminalité ? Certains médias ont posé la question la semaine passée, à savoir si les autorités avaient exagérées en mettant 60 millions pour déstabiliser la mafia italienne.

    Changer les lois ? Quoiqu’il me semble qu’au Canada la loi ne permet pas aux proxénètes de faire ce qu’ils veulent. On a des lois pour régler leurs cas : ils sont trop forts ? On manque d’effectifs et de ressources ? SVP donner des pistes pour donner un peu d’espoir, parce que c’est désespérant ! Et enrageant aussi.


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