| Arts & Lettres | Poésie | Démocratie, laïcité, droits | Politique | Féminisme, rapports hommes-femmes | Femmes du monde | Polytechnique 6 décembre 1989 | Prostitution & pornographie | Syndrome d'aliénation parentale (SAP) | Voile islamique | Violences | Sociétés | Santé & Sciences | Textes anglais  

                   Sisyphe.org    Accueil                                   Plan du site                       






mercredi 10 octobre 2007

Pornographie : "Ça fait mal, tellement mal" ou pourquoi certaines femmes ne veulent pas savoir
Extrait du livre de Robert Jensen "Getting Off : Pornography and the End of Masculinity"

par Robert Jensen






Écrits d'Élaine Audet



Chercher dans ce site


AUTRES ARTICLES
DANS LA MEME RUBRIQUE


La semaine de sensibilisation à la lutte contre l’exploitation sexuelle des mineures est primordiale
Le Regroupement des événements majeurs internationaux et le Conseil des Montréalaises : même déni !
Les "Dalila" de la prostitution
Gisèle Halimi et les "harkis "du féminisme
De la pertinence d’images suggestives et sexistes pour dénoncer la marginalité des prostituées au temps du Covid
Prostitution : quand la pandémie est un prétexte à protéger un système et ses exploiteurs
Tweets controversés de la présidente de de la FFQ
Prostitution : il faut qu’on parle des acheteurs
La prostitution, une question sociale
Une politique publique pour combattre le système prostitutionnel
Prostitution - La CLES s’inquiète des intentions du Parti libéral du Canada
"L’intime et le marché", un livre essentiel de Rhéa Jean
Le réseau international contre la prostitution Zéromacho - La faute de Canal+
La prostitution, une violence patriarcale
La tyrannie du nouvel ordre sexuel
Des militantes et militants pro-prostitution menacent des survivantes pour les faire taire
Prostitution - La Loi sur la protection des collectivités et des victimes d’exploitation, deux ans plus tard, qu’en-est-il ?
Le prostitueur moderne et sa nounou queer
Aidez-nous à éradiquer la prostitution au Canada
Euro 2016 - Le prix d’une passe n’est pas celui que tu crois
Abolition de la GPA et de la prostitution, même combat contre le patriarcat
Les droits des femmes bafoués, les corps marchandisés
Non au système prostitutionnel ! Une analyse féministe et abolitionniste du système prostitutionnel
Prostitution : L’Assemblée nationale française fidèle à ses convictions
Claudine Legardinier - Prostitution : une guerre contre les femmes
France - Les inégalités femmes-hommes au Sénat font obstruction à la sanction des clients de la prostitution !
Offrir aux hommes handicapés de recourir à la prostitution, une idée ancrée dans la misogynie et le validisme
Lettre ouverte à rabble.ca - La journaliste Meghan Murphy visée par une campagne misogyne du lobby de l’industrie du sexe
Grand Prix de Montréal - La CSN demande l’application de la nouvelle loi fédérale pour contrer la prostitution
Comment la pornographie influence les jeunes consommateurs
"Le commerce du sexe", un film d’Ève Lamont
Réglementer la pornographie ou criminaliser les pornocrates ?
Corps disloqués, âmes brisées : conséquences psychiques et physiques de la prostitution sur les personnes qui la vivent
Prostitution - L’approche de “réduction des méfaits” ne suffit pas pour une analyse pertinente de la prostitution
« Ni client, ni complice ! » - La CLES lance un appel à lutter contre la banalisation de l’exploitation sexuelle
Pénalisation du client de la prostitution ? Les belles histoires de Tonton Robert
Non, Messieurs, la plupart des personnes prostituées ne le sont pas par choix
Le manifeste des 343 bites tellement légères qu’elles se dressent à l’insu de leur cerveau
La cruelle chosification des femmes prostituées et des mères porteuses
Catharine A. MacKinnon - Traite, prostitution, inégalité
Prostitution - Sanctionner les clients et non les prostituées
Prostitution des jeunes - La trahison des adultes
Décriminaliser la prostitution ne peut pas être la solution
Prostitution : une affaire d’hommes ou la fraternité "des salauds"
Loi sur la prostitution en France - « Je ne veux pas d’une société où les femmes ont un prix »
Janice G. Raymond – Prostitution : "Pas un choix, pas un travail"
Elisabeth Badinter et Irène Théry ou la caution intellectuelle du système patriarcal
Les femmes étrangères rêveraient-elles de devenir "putes" ?
Prostitution - La stigmatisation et le mythe entourant le statut de victime
Abolition de la prostitution en France - Le principe est acquis, place à la loi !
Comprendre la prostitution dans l’ensemble des structures de pouvoir fondées sur le genre
L’Irlande pourrait interdire l’achat de sexe
Le prostitueur, "chaînon manquant" de la question prostitutionnelle, selon Victor Malarek
La prostitution, sexualisation du pouvoir
La France envisagerait des sanctions "pédagogiques" pour les prostitueurs
Le Canada ne peut traiter la prostitution comme un filet de sécurité sociale
Les "femmes de réconfort" étaient nécessaires pour maintenir la discipline dans l’armée, selon le maire d’Osaka
Prostitueurs et non-prostitueurs, une étude de Mélissa Farley
Bienvenue dans le monde des prostitueurs
Prostitution - Rendre tabou la notion de victime pour masquer l’existence d’agresseurs
Prostitution en Grande-Bretagne - Un bien étrange syndicat au service des proxénètes
Prostitution et mariage : une assimilation douteuse
La prostitution, le STRASS et la sénatrice - La pertinence de la transparence
Au delà des mythes, légaliser la prostitution est une très mauvaise idée
La Suède malmène l’industrie du sexe et aide les femmes prostituées
Les prostitueurs. Sexe à vendre… Les hommes qui achètent du sexe, un livre de Victor Malarek
"Angel" : Piégée dans un monde de prostitution et de violence
L’être et la marchandise. Prostitution, maternité de substitution et dissociation de soi
"Les criminelles" : individualisation et romantisation de la prostitution
Des spécialistes en santé veulent aider les femmes à sortir de l’industrie du sexe… en faisant échec aux prostitueurs
L’Islande songe à interdire la porno diffusée sur Internet
En studio avec Ruth ! "Je crois sincèrement que la traite humaine et la prostitution fonctionnent de pair"
Catalogne - La loi et l’ordre des proxénètes
Qui estime vraiment les personnes prostituées ?
En studio avec Ruth ! "La prostitution est un grand enjeu politique"
L’Association des femmes autochtones du Canada (AFAC) et l’Alliance canadienne féministe pour l’action internationale (FAFIA) répondent au rapport Oppal sur les femmes disparues
Colombie-Britannique - L’égalité des femmes et le contexte socio-économique absents du rapport Oppal sur les femmes disparues
Prostitution - Les “progressistes” australiens oscillent entre l’industrie du sexe et les droits des femmes
Prostitution - Le refus d’abolir le système prostitueur est une atteinte aux droits humains
Fantine ou la liberté de se prostituer ?
Première rencontre de l’Association internationale des survivantes unies de la traite à des fins sexuelles (prostitution)
Prostitution - Pourquoi il faut mettre fin à une des plus anciennes violations des droits humains
Carton rouge pour les bordels à vitrine
Prostitution - La réduction des méfaits est-elle ce que nous pouvons faire de mieux pour les personnes prostituées ?
Un traité féministe international pour abolir la prostitution
Prostitution - Coup de tampon réglementariste !
Prostitution et séropositivité - Le Gouvernement grec arrête et emprisonne des femmes pour protéger les hommes
Manifeste contre le système prostitueur
Prostitution en France - Lettre ouverte à M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre
1946-2012 : De la fermeture des maisons closes à la lutte contre le système prostitueur, les abolitionnistes portent progrès et liberté !
Prostitution - Gloria Steinem appuie le modèle nordique
Solidarité avec les prostituées, mais lutte contre la prostitution
Comparaison entre acheteurs et non-acheteurs de sexe dans la région de Boston
8 mars 2012 : Pas d’égalité sans abolition de la prostitution !
La danse contact ou "lap-dance", prologue de la prostitution
Fiers d’aller aux danseuses ! Vraiment ?
Abolitionnistes du système prostitueur : ce que nous sommes, ce que nous voulons !
Les Néerlandais commencent à regretter la légalisation de la prostitution
Prostitution et faux-semblants : une affaire de société, de femmes et d’hommes
Pourquoi la gauche veut-elle faire de la prostitution "un métier comme un autre" ?
Prostitution et "slutwalk" - Bâtir un mouvement féministe progressiste à l’époque individualiste
Prostitution - Il faut rendre illégal l’achat de "services" sexuels en Australie
Le mouvement des femmes n’est pas monochromatique
ZéroMacho - Des hommes contre la prostitution
Prostitution et domination masculine
La vérité sur l’esclavage sexuel planétaire, un livre de Lydia Cacho
Votre voisin est un prostitueur - Une nouvelle recherche
J’ai rien vu
Abolition n’est pas prohibition - Pourquoi la défense de l’avortement diffère de la défense de la prostitution
Prostitution et traite des femmes - Le projet abolitionniste au congrès Mondes des femmes 2011
Congrès international Mondes des femmes 2011 - Compte-rendu des échanges sur l’abolition de la prostitution à l’exposition "Les draps parlent"
Banalisation de l’industrie du sexe et éducation des jeunes
Nous devons sanctionner les acheteurs de la prostitution
Des députés proposent une résolution sur la prostitution réaffirmant la position abolitionniste de la France
Dix raisons de ne pas légaliser la prostitution
Demi Moore s’associe au CNN Freedom Project pour un documentaire saisissant sur le commerce sexuel au Népal
Client de la prostitution : vers une prise de conscience européenne
Lutter pour faire de la prostitution un travail, c’est se tromper de combat
Prostitution et traite des êtres humains, controverses et enjeux
Le système de la prostitution militaire en Corée du Sud, en Thaïlande et aux Philippines
Les pratiques des hommes "clients" de la prostitution : influences et orientations pour le travail social
La prostitution comme violence contre les femmes
Le système prostitutionnel, un pilier de l’inégalité sexuelle et des violences envers les femmes
Clients de la prostitution : un "droit de l’homme" heureusement en péril
Prostitution as violence against women
Prostitution - Vive le sexe libre et gratuit !
France - La prostitution n’est pas une fatalité
"Il faut punir les clients des prostituées", selon Roselyne Bachelot. Oui... et dépénaliser les personnes prostituées !
Belgique - Analyse « Prostitution : arguments et opinions »
Prostitution - Le débat entre féministes se poursuit
Tribunal populaire sur l’exploitation sexuelle commerciale - Inscription
La tolérance sociale, complice de la violence et de l’exploitation sexuelle
Traite des femmes à des fins sexuelles - Au cœur des réseaux criminels : l’exemple de l’Albanie
S’unir contre la banalisation de la prostitution - Un défi pour la décennie
Moi, si j’étais un homme
Prostitution et traite des êtres humains - Les mensonges du réglementarisme
La députée bloquiste Maria Mourani présente un projet de loi pour accélérer la lutte à la traite des personnes et au proxénétisme
La prostitution menace le patrimoine humain
La série "Maison close" : de la fiction à la réalité
C’est un métier, tout comme le vôtre…
Décriminaliser totalement la prostitution sape le travail pour l’égalité des sexes - Exigeons le changement
"Abolir la prostitution" – Une question en suspens pour le féminisme et pour la gauche
Pays-bas : infirmières ou prostituées ?
Madame Parité commence fort en renvoyant les femmes… au bordel !
Le sexe s’invite à la Coupe du Monde
Feu « Verts » au proxénétisme !
Plus de pornographie à l’Assemblée nationale, mais des assises de la prostitution au Sénat
"Travailleurs du sexe", un documentaire sexiste, réactionnaire et dangereux
Le Mouvement du Nid-France louera un mini-car pour faire visiter les maisons closes
Pour un quartier assiégé, la prostitution est loin d’être un "crime sans victime"
De client prostitueur à homme responsable : une démarche nécessaire
Le "client", premier agent de la prostitution
Proxénétisme et prostitution - Lettre ouverte aux candidat-e-s aux élections européennes de juin 2009
Poser les bases d’une Europe sans prostitution, c’est oser
Le tourisme de prostitution, une industrie mondialisée florissante
Prostitution : la grande promo
Première Journée mondiale contre l’exploitation sexuelle : les raisons d’un engagement
Prostitution et traite des êtres humains, enjeux nationaux et internationaux
Le vagin industriel. Vers une économie politique du sexe commercial mondialisée
S’attaquer au trafic mondial du sexe
Intégrisme islamique et esclavage sexuel en Iran
Le corps des femmes est attaqué. Que fait-on ? On se tient debout et on riposte !
Libre disposition de son corps et liberté de se prostituer
Le refus de la prostitution gagne du terrain
La mode hypersexualisée s’inspire de la pornographie
Le "droit de prostituer" n’est pas un droit de l’homme
"Abolition de la prostitution" - Édito Revue Labrys
Affaire Sneep aux Pays-Bas - Condamnation de deux proxénètes qui ont exploité et maltraité 120 filles de l’Europe du Sud et de l’Est
Le commerce du sexe est florissant en Afghanistan
Sexe et Formule 1
Dossier prostitution - Importants développements à l’échelle internationale
Prostitution - Touche pas à mon client ?
Le Conseil National des Femmes du Luxembourg (CNFL) se prononce en faveur d’une législation agissant directement sur la demande de "services sexuels"
Affaire Spitzer - Le mythe du crime sans victimes
Le Mouvement du Nid inquiet de plusieurs mesures de la politique française sur la prostitution
Le Forum de Vienne sur la traite des êtres humains reste sourd aux voix des victimes
Une politique cohérente contre la violence à l’égard des femmes doit commencer par s’attaquer à la prostitution
Prostitution - À Alger comme en Europe, on esclavagise les femmes
Manifeste des hommes pour l’abolition de la prostitution (Espagne)
Pornographie et fin de la masculinité
Prostitution : les limites du consentement
Prostitution et traite des femmes au Nevada
« Être abolitionniste, c’est défendre la liberté sexuelle ! »
"Rent-A-Wife", c’est discriminatoire !
Après des décennies, les secrets des bordels des camps nazis émergent
Une association féministe espagnole conteste l’expression "travailleuse du sexe"
Le Mouvement du Nid face aux clients prostitueurs
Première Journée mondiale pour un tourisme responsable et respectueux, le 2 juin 2007
Richard Poulin parle de son dernier livre "Abolir la prostitution" - Interview par Sporenda
Police, Justice et acteurs sociaux, quelle coopération ?
Réflexions sur les meurtres de femmes prostituées au Royaume-Uni
Prostitution - Trois femmes et un débat
Déchirées par la guerre, les femmes d’Irak sont la cible des trafiquants du sexe
La prostitution n’est pas un service comme un autre
Entretien avec Coline Serreau sur le film Chaos
Qu’est-ce que la libération ? Le féminisme hier, aujourd’hui et demain
Quand le porno impose sa vision de la sexualité
La prostitution, une arme politique
Prostitution : tout ce que vous n’avez jamais voulu savoir et qui existe quand même !
La liberté dévoyée
Mondialisation, militarisme et trafic sexuel
Pour que la porno recule
Marchandisation et déshumanisation : l’exemple de la prostitution
Richard Poulin lance un manifeste abolitionniste
Prostitution en Allemagne : Déclaration post-Coupe Mondiale de Football
Prostitution Reform - Stamp out sexual slavery (Angleterre)
La prostitution au XVIIIe siècle, pierre d’achoppement entre politiques locales et pouvoir royal
Campagne contre la traite des blanches de l’Europe de l’Est
Prostitution : les pièges du pragmatisme
L’âge du consentement sexuel à 16 ans : un pis-aller ?
Prostitution : cherchez le client
Enjeux de la prostitution considérée comme "travail du sexe"
L’envergure de la traite à des fins de prostitution
Les filles de l’Est
Violence pro-prostitution à la Maison des femmes de Paris
Le discours pro-prostitution : une rhétorique de dominant
"Survivantes" et féministes contre la prostitution
Clients de la prostitution : motivations et déterminants
La législation à l’encontre des prostituées au XVIIIe siècle
Une politique cohérente contre la violence faite aux femmes doit d’abord s’attaquer à la prostitution
La nouvelle industrie du sexe
"Terre promise", un film d’Amos Gitaï sur la traite des femmes
Prostitution : une arme de destruction massive
"Les clients de la prostitution : l’enquête", de Claudine Legardinier et Saïd Bouamama
Les Philippines contre le trafic sexuel
"Inside deep throat", contribution à la liberté sexuelle ?
La prostitution au XVIIIe siècle : introduction à une liberté superficielle
Femmes à vendre dans les pays baltes
Prostitution et Société No 150
Acheter du sexe n’est pas un sport
Une loi qui jetterait les femmes dans l’industrie du sexe
Casino de Hull - Des "playmates" de Playboy pour faire la promotion des nouvelles machines à sous
Ni coupables, ni victimes : libres ? Oui, libres de toute prostitution
Le système de la prostitution : une violence à l’encontre des femmes
La marchandisation du corps humain est une violation des droits fondamentaux de la personne
Le système de la prostitution au Cambodge : le témoignage de Somaly Mam
Le Mouvement du Nid
Le Mouvement du Nid - Documents sur la prostitution
La banalisation de la prostitution : des choses à savoir
L’Association canadienne des centres contre les agressions sexuelles réclame des politiques contre le commerce du sexe
16 journées d’actions citoyennes pour dire "Non aux violences à l’égard des femmes et à la prostitution ! Oui à la promotion de la dignité humaine !"
Prostitution et travail « invisible » : une assimilation dangereuse
Le risque global d’être convertie en marchandise
Gunilla Ekberg : « Le mieux que nous puissions faire pour nos soeurs prostituées, c’est de les aider à en sortir. »
Prostitution, pornographie et trafic des femmes
Sexe, argent et intégrisme postmoderne
Les politiques européennes et internationales sur la traite des êtres humains encouragent le proxénétisme
Quinze thèses sur le capitalisme et le système prostitutionnel mondial
Le chemin de Buenos Aires : la prostitution, hier et aujourd’hui
Prostitution,
la mondialisation incarnée

Mondialisation des industries du sexe : oppression maximale des femmes et des enfants du Sud, de l’Est, du Sud-Est, etc...
L’hypocrisie a-t-elle un sexe ? Ou comment masquer l’insoutenable réalité de la prostitution
L’importance de ne pas censurer le débat sur la prostitution
Viol et prostitution
Esclavage et prostitution
Journée de formation sur la mondialisation de la prostitution et du trafic sexuel - Documents
Les jeunes et l’industrie du sexe
La marchandisation du sexe : nouvel esclavagisme ?
Le "libre choix" en Allemagne : accepter de se prostituer ou perdre son allocation de chômage ?
La croissance effrénée des industries du sexe : entrevue avec Richard Poulin
Aux pays des tsunamis, le trafic sexuel sévit
Le modèle suédois : une source d’inspiration, non une panacée
Une étude dresse le portrait des prostitueurs ou clients de la prostitution
Prostitution : La nouvelle traite des Noirs
« La mondialisation des industries du sexe » : des faits aux valeurs
Décriminaliser la prostitution a profité aux proxénètes, pas aux personnes prostituées
Occupations militaires - La prostitution érigée en système
Le scandale de l’esclavage sexuel au Kosovo
« Les Yeux secs » et la caméra citoyenne de Narjiss Nejjar
Rapport sur les conséquences de l’industrie du sexe dans l’Union européenne
L’érotisation de la violence et de la subordination
Prostitution : réflexions d’un militant en colère
Convention pour la répression de la traite des êtres humains et de l’exploitation de la prostitution d’autrui, esclavage, travail forcé, trafic de personnes
Pacte du silence sur les clients de la prostitution
Le débat sur la prostitution : quelle libération sexuelle ?
Des questions à se poser sur la prostitution
Fabrication d’un nouveau mythe sur la prostitution
L’urgence est-elle de faire de la prostitution un métier ?
Je voudrais parler porno
La légalisation de la prostitution, une expérience qui a échoué en Australie
Prostitution, pornographie et capital
L’Organisation Internationale du Travail (OIT) appelle à la reconnaissance de l’industrie du sexe
Prostitution, trafic sexuel et mondialisation
On s’arrache les actions du premier bordel inscrit en bourse
Il faut stigmatiser le client... il est criminel
Adulte ou infantile, la prostitution est le contraire de l’autonomie sexuelle
Les enjeux occultés de la prostitution et les conséquences sur les rapports hommes-femmes
Le trafic mondial des femmes et des enfants
Des proxénètes à l’Université ?
La mondialisation des marchés du sexe - I
La mondialisation des marchés du sexe - II
Combattre le système prostitutionnel
Sexe : de l’intimité au « travail sexuel » ou prostituer est-il un droit humain ?
L’Organisation Internationale du Travail (OIT) appelle à la reconnaissance de l’industrie du sexe. Commentaire.
Pour une critique de la politique pro-prostitution de Cabiria
Prostitution : droits des femmes ou droit aux femmes ?
Faut-il une autorisation pour parler de la prostitution ?
« Le corps est un nouvel instrument d’esclavage » Florence Montreynaud
« La prostitution, ce n’est pas le plus vieux métier du monde, c’est le plus vieux mensonge » (Gunilla Ekberg)
L’idéologie sexiste et la pornographie
Femmes esclaves des bordels du Bangladesh







Le texte ci-dessous est la traduction de quelques pages du nouveau livre de Robert Jensen, Getting Off : Pornography and the End of Masculinity, publié par South End Press. Jensen a également collaboré à la production d’un diaporama en PowerPoint dont le texte détaille la critique féministe de la pornographie. Pour savoir comment se procurer ce document, écrire à stoppornculture.

 Lire aussi en français l’analyse de ce livre par le directeur général du réseau AlterNet, Don Hazen : « La pornographie et la fin de la masculinité ».

Après trois heures de travail intense, l’atelier que j’anime sur la pornographie en est à ses derniers instants. Les 40 participantes travaillent toutes à un centre d’aide à des survivantes de violences conjugales et de viol. Ce sont les femmes qui travaillent en première ligne, celles qui répondent à la ligne téléphonique de crise, 24 heures sur 24, et qui soutiennent les victimes en intervention personnalisée. Elles conseillent des femmes que l’on vient de violer, aident des femmes agressées par leur mari et soutiennent des enfants victimes de violence. Ces femmes ont tout vu, tout entendu. Quelle que soit la brutalité d’un récit, elles ont connu ou entendu des récits encore plus brutaux ; personne ne peut leur en remontrer à propos de violences masculines. Pourtant, après ces trois heures d’information, d’analyse et de discussion concernant l’industrie commerciale de la pornographie hétérosexuelle, plusieurs de ces femmes sont épuisées. L’atmosphère est lourde de tristesse.

Vers la fin de la séance, une femme qui n’a encore rien dit commence à parler. Elle a conservé sa contenance durant tout l’atelier, les bras serrés contre le corps. Elle parle un certain temps, puis s’excuse du manque de suivi de ses propos. Mais ses excuses sont inutiles : elle met en mots ce que plusieurs ressentent. Elle parle de sa propre vie, de ce qu’elle a appris au cours de la séance, de sa colère et de sa tristesse.

Finalement, elle dit : « Ça fait mal. Ça fait tellement mal. »

Tout le monde garde le silence en pesant ces mots. La conversation redémarre lentement, et les femmes parlent plus de ce qu’elles ressentent, de l’usage qu’elles vont faire de cette information, de ce qu’elle signifiera pour leur travail et leur vie. La séance se termine, mais les paroles de cette participante demeurent entre nous.
Cela fait mal.

Cela fait mal de savoir que qui que vous soyez, en tant que femme, vous pouvez être réduite à un objet à pénétrer et que des hommes achèteront des films à ce sujet et que, dans beaucoup de ces films, votre humiliation constituera le thème central. Cela fait mal de savoir qu’une telle proportion de la pornographie achetée par les hommes associe intimement le désir à la cruauté.

Cela fait mal aux femmes alors que des hommes aiment cela et le simple fait de savoir cela fait mal.

Même ces femmes - qui ont trouvé des façons de tenir tête aux blessures issues de la violence masculine dans d’autres situations - ont peine à faire face à la réalité de la pornographie. C’est une chose que de faire face aux actes, même des actes d’une violence extrême. C’en est une autre que de connaître les pensées, les idées et les fantasmes qui sous-tendent ces actes.

Les gens prennent habituellement pour acquis que la pornographie constitue un enjeu aussi difficile et diviseur parce qu’elle traite de la sexualité. En fait, si notre culture échoue à affronter la question de la pornographie, c’est parce qu’elle traite de la cruauté des hommes à l’égard des femmes et du plaisir que les hommes prennent parfois à cette cruauté. Et cette réalité est beaucoup plus difficile à prendre en ligne de compte - pour les hommes et pour les femmes.

Pourquoi cela fait mal

Cela ne revient pas à dire que tous les hommes tirent un plaisir sexuel de la cruauté. Cela ne signifie pas que toutes les femmes rejettent la pornographie. Il y a beaucoup de variations individuelles au sein de l’espèce humaine, mais il existe aussi des modèles dans toute société. Et lorsque ces modèles nous apprennent des choses sur nous-mêmes et sur le monde où nous vivons, nous avons souvent envie de détourner le regard.

Les miroirs peuvent s’avérer dangereux, et la pornographie est un miroir.
La pornographie comme miroir nous montre comment les hommes voient les femmes. Pas tous les hommes, bien sûr, mais bon nombre des hommes qui acceptent la conception conventionnelle de la masculinité. Il peut être troublant de regarder dans ce miroir.

Une anecdote à ce sujet, vécue à l’occasion d’une sortie avec deux amies hétérosexuelles. Toutes deux sont féministes, dans la trentaine et mènent une carrière réussie. Toutes deux sont intelligentes, fortes et éprouvent de la difficulté à trouver des partenaires masculins qui ne soient pas intimidés par leur intelligence et leur force. Nous parlons des hommes, des femmes et de leurs relations. Comme souvent, je me fais dire que je suis trop sévère à l’égard des hommes. On laisse entendre qu’après tant d’années à œuvrer dans la critique féministe radicale de l’industrie du sexe et de la violence sexuelle, je suis devenu à bout de nerfs, trop captif de la face sombre de la sexualité masculine. Je réponds que j’essaie simplement d’être honnête. La conversation se poursuit, amicalement.

Finalement, je dis à mes amies que je crois résoudre notre controverse avec la description d’un site Web. Je leur dis : « Si vous le voulez, je vais vous parler de ce site. Je ne le ferai pas si vous préférez ne pas entendre cela. Mais si vous voulez que je poursuive, ne me blâmez pas après. » Elles se regardent, hésitent, puis me demandent de poursuivre cette explication.

Quelques mois plus tôt, quelqu’un m’a envoyé un courriel au sujet d’un site de pornographie que cette personne pensait que je devrais regarder - slutbus.com. Il s’agit d’un site Web servant à vendre des vidéos du Slutbus (« autobus des salopes »).

Voici le concept du Slutbus : Quelques hommes qui semblent être dans la vingtaine se promènent en mini-fourgonnette avec une caméra vidéo. Ils offrent à des femmes de les reconduire. Une fois dans la fourgonnette, les femmes se font demander si elles aimeraient avoir un rapport sexuel filmé, pour de l’argent. Elles acceptent. Une fois le rapport sexuel terminé, les femmes descendent de la fourgonnette, et un des hommes leur tend un paquet de billets en paiement. Juste au moment où une femme s’apprête à prendre l’argent, la fourgonnette démarre, la laissant au bord de la route, l’air stupide. Ce site Web regroupe des bandes annonces pour 10 vidéos différents, tous apparemment fondés sur le même « scénario ».

Aux États-Unis, il y a des hommes qui achètent des vidéos fondés sur ce message très simple : les femmes servent au sexe. Les femmes peuvent être achetées pour le sexe. Mais en bout de ligne, les femmes ne valent même pas qu’on les paie pour du sexe. Elles ne méritent même pas d’être achetées. Elles ne méritent que de se faire baiser et d’être laissées au bord de la route, avec des post-adolescents qui rigolent en repartant - pendant que des hommes adultes regardent ces films chez eux, bandent, se masturbent, jouissent, éjaculent et éteignent le DVD avant de poursuivre leur vie. Il existe d’autres entreprises qui produisent des vidéos semblables. Il y bangbus.com, où l’on laisse aussi des femmes au bord de la route après des rapports sexuels dans le Bangbus. Et cela continue.

Je regarde mes amies et je leur dis : « Vous réalisez que ce que je viens de décrire est relativement modéré. Il y a des choses beaucoup plus brutales et humiliantes que celles-là, vous savez. »

Nous demeurons silencieux, puis une d’entre elles me dit : « Ce n’était pas de jeu. »

Je sais que ce n’était pas de jeu. Ce que je leur ai dit était vrai et elles m’avaient demandé de leur dire. Mais ce n’était pas de jeu de soulever cela. Si j’étais elles, si j’étais une femme, je ne voudrais pas savoir cela. La vie est suffisamment pénible sans savoir des choses comme celles-là, sans avoir à affronter le fait de vivre dans une société où qui que l’on soit - comme individu, comme personne ayant des espoirs et des rêves, des forces et des faiblesses - on est une chose à baiser, à ridiculiser et à laisser au bord de la route par des hommes. Parce qu’on est une femme.

« Je suis désolé, ai-je dit. Mais vous me l’avez demandé. »

Dans une société où tant d’hommes regardent tant de pornographie, voilà pourquoi on ne peut tolérer de la voir pour ce qu’elle est. La pornographie force les femmes à affronter la façon dont les hommes les voient. Et la pornographie force les hommes à affronter ce que nous sommes devenus. Résultat : personne ne veut parler de ce qu’on voit dans le miroir. Bien que peu de gens l’admettent, beaucoup de gens ont peur de la pornographie. Les supporteurs libéraux/libertaires qui célèbrent la pornographie ont peur de jeter un regard honnête sur ce qu’elle dit au sujet de notre culture. Les opposants conservateurs ont peur que la pornographie sape leurs tentatives de contenir la sexualité dans d’étroites catégories.

Les critiques féministes ont peur aussi - mais pour d’autres raisons. Les féministes ont peur à cause de ce qu’elles et ils voient dans le miroir, à cause de ce que la pornographie nous dit au sujet du monde où nous vivons. Cette peur est justifiée. C’est une peur avisée, qui conduit beaucoup de gens à vouloir transformer la culture dominante.

La pornographie est devenue normalisée, généralisée. Les valeurs qui propulsent le Slutbus sous-tendent également la culture générale. Comme le dit un reportage du New York Times, « La pornographie n’est plus réservée aux vieux cochons. » En fait, elle n’a jamais été réservée aux cochons ou aux vieux hommes, ou aux vieux cochons. Mais aujourd’hui, ce fait est chose connue. Ce même article cite un rédacteur de revue, qui a aussi écrit un scénario de film pornographique : « Les gens acceptent facilement la pornographie aujourd’hui. Il n’y a plus rien de dangereux en ce qui concerne la sexualité. » Le rédacteur en chef de Playboy, qui décrit son entreprise comme « mettant l’accent sur la fête », recrute des annonceurs en disant : « Nous sommes dans la norme. »

Bien sûr, il n’y a jamais eu rien de dangereux en ce qui concerne la sexualité. Le danger ne tient pas à la sexualité, mais à une conception particulière de la sexualité dans le patriarcat. Et la façon dont la sexualité est créée dans la pornographie devient de plus en plus cruelle et dégradante, au même moment où la pornographie est plus normalisée que jamais.

Le paradoxe de la pornographie

D’abord imaginez que ce que l’on pourrait appeler un indice de cruauté - la mesure du niveau de cruauté explicite à l’égard des femmes, de leur dégradation dans la pornographie contemporaine à diffusion de masse. Cet indice augmente, rapidement.

Ensuite, imaginez un indice de normalisation - la mesure du niveau d’acceptation de la pornographie dans la culture générale contemporaine. Cet indice augmente lui aussi, tout aussi rapidement.

Si la pornographie est de plus en plus cruelle et dégradante, pourquoi est-elle de plus en plus répandue au lieu d’être de plus en plus marginalisée ? Dans une société qui se dit civilisée, ne devrait-on pas s’attendre à ce que la plupart des gens rejettent un matériel sexuel qui devient de plus en plus méprisant envers l’humanité des femmes ? Comment expliquer l’apparition simultanée de façons de plus en plus nombreuses et intenses d’humilier les femmes sexuellement et la popularité croissante des films qui présentent ces activités ?

Comme c’est souvent le cas, on ne peut résoudre ce paradoxe qu’en reconnaissant la fausseté d’une de ces prémisses. Dans ce cas-ci, c’est la conviction que la société américaine rejette habituellement la cruauté et la dégradation. En fait, les États-Unis sont un pays qui n’oppose aucune objection sérieuse à la cruauté et la dégradation. Pensez à la façon dont nous acceptons le recours à des armes de guerre brutales pour tuer des civils, ou dont nous acceptons la peine de mort, ou dont nous tolérons des inégalités économiques écrasantes. Il n’existe aucun paradoxe dans la normalisation implacable d’une pornographie intensément cruelle. Notre culture possède un régime juridique bien développé qui protège en général les droits et libertés individuels, mais c’est également une culture étonnamment cruelle dans sa façon d’accepter la brutalité et l’inégalité.

Les pornographes ne dévient pas de la norme. Leur présence dans la culture générale ne devrait pas étonner puisqu’ils représentent des valeurs généralisées : la logique de la domination et de la subordination qui jouent un rôle central dans le patriarcat, un nationalisme hyper-patriotique, la suprématie des Blancs et un capitalisme d’entreprise prédateur.

* Le titre de cet extrait est de Sisyphe.

 Lire l’analyse de ce livre par le directeur général du réseau AlterNet, Don Hazen : « La pornographie et la fin de la masculinité ».

***

Don Hazen, qui présente cet extrait à la suite de son analyse du livre, est le directeur général du réseau AlterNet. Robert Jensen est professeur de journalisme à l’Université du Texas à Austin et il siège au C.A. du Third Coast Activist Resource Center. Il a également signé les livres The Heart of Whiteness : Race, Racism, and White Privilege et Citizens of the Empire : The Struggle to Claim Our Humanity (tous deux chez l’éditeur City Lights Books). On peut lui écrire à cette adresse et trouver ses articles sur Internet ici.

© 2007 Independent Media Institute. Tous droits réservés. Copyright Sisyphe pour version française.

On peut lire la version originale de ce texte sur AlterNet, édition du 22 septembre 2007, à cette page.

 Merci au directeur du réseau AlterNet de nous avoir autorisées à publier cette version française traduite par Martin Dufresne pour Sisyphe.

 Lire aussi : http://artobazz.eklablog.com/

Mis en ligne sur Sisyphe, le 10 octobre 2007



Format Noir & Blanc pour mieux imprimer ce texteImprimer ce texte   Nous suivre sur Twitter   Nous suivre sur Facebook
   Commenter cet article plus bas.

Robert Jensen



Plan-Liens Forum

  • > Pornographie : "Ça fait mal, tellement mal" ou pourquoi certaines femmes ne veulent pas savoir
    (1/5) 14 novembre 2007 , par

  • Pourquoi ça fait mal
    (2/5) 2 novembre 2007 , par

  • > Pornographie : "Ça fait mal, tellement mal" ou pourquoi certaines femmes ne veulent pas savoir
    (3/5) 31 octobre 2007 , par

  • > Pornographie : « Ça fait mal, tellement mal » ou pourquoi certaines femmes ne veulent pas savoir
    (4/5) 30 octobre 2007 , par

  • > Pornographie : « Ça fait mal, tellement mal » ou pourquoi certaines femmes ne veulent pas savoir
    (5/5) 29 octobre 2007 , par





  • > Pornographie : "Ça fait mal, tellement mal" ou pourquoi certaines femmes ne veulent pas savoir
    14 novembre 2007 , par   [retour au début des forums]

    Je trouve qeu cet article est très peu documenté, choisi des arguments isolés et partisans. Vu comment le pornographique semble être difficile à regarder pour cette personne, je doute qu’il en fait un tour assez large pour juger la proportion dans laquelle la femmes y est dégradé... bref, cet article m’afflige complétement, car il se trompe de combat, il se trompe dans les arguments et enfin se noie dans un combat qui en défitive à l’air plus personnel que d’interêt public. Il n’y a pas de chiffres, c’est une analyse à sens unique, comme si les hommes ne pouvait pas être aussi dégradé, utilisé à des fins personnel, à cette grande heure de la parité... A croire que le seule probleme soit la masse musculaire supérieure en moyenne des homme et de leurs hormonnes.... Bon, sans rancune j’espère.... (pour l’othographe aussi :) :) )

    Pourquoi ça fait mal
    2 novembre 2007 , par   [retour au début des forums]

    L’auteur est tout de même radical et réducteur dans ses positions. Il s’agit là d’un féminisme grossier et un peu manichéen. L’extrapolation de la pornographie à l’ensemble de notre société a très certainement une part de pertinence, mais elle mérite une argumentation autre que sensitive et spéculative. D’autre part il convient de rappeler qu’un certain féminisme a contribué à l’essor de la pornographie : ce sont moins les hommes que les femmes qui ont revendiqué les seins nus sur les plages et la libération des corps en général, phénomène concomittant à la naissance de la véritable pornographie.
    Le passage d’une société patriarcale où les couples, même s’ils ne fonctionnaient pas parfaitement bien, se juraient loyalement fidélité et assistance mutuelle pour la vie, à une société de la délation sexuelle où la confiance est un risque énorme, a également contribué à l’essor de la pornographie, et notamment de la pornographie "cruelle" : car qui sont les principaux demandeurs de cette pornographie ? Les cocus aigris, les divorcés remontés, les célibataires un peu timides pervertis par la vision perpétuelle des corps nus.
    Si la pornographie est un fléau, son origine est à chercher autant dans le féminisme qu’ailleurs.

    > Pornographie : "Ça fait mal, tellement mal" ou pourquoi certaines femmes ne veulent pas savoir
    31 octobre 2007 , par   [retour au début des forums]

    L’article est interéssant, bien renseigné et triste à pleurer concernant sa véracité. Sauf erreur l’auteur ne mentionne pas le fait que tous les hommes ne cautionnent pas cette forme de pornographie ; soit parcqu’ils n’en consomment pas eux même, soit parcqu’ils n’ont pas le choix de ce qu’il regarde, car la pornographie dégradante est majoritaire (sur la toile en tout cas). La différence hommes/femmes aux niveau de l’assouvissement du plaisir (au travers du fantasme pour l’homme) n’est pas non plus traité... Bref c’est un grand débat. En tout cas je suis entièrement du point de vue de l’auteur sur la brutalité de la pornographie actuelle. ABE, un Visiteur.

    • C’est un extrait
      31 octobre 2007 , par
        [retour au début des forums]

      Cet article n’est qu’un extrait du livre. Il est probable que le livre mentionne que tous les hommes ne sont pas consommateurs de ce genre de pornographie et aborde la question des fantasmes masculins. Mais la pornographie est justement un agent qui nourrit les fantasmes, et si elle les nourrit avec la violence et le mépris envers les femmes, c’est très inquiétant pour l’avenir des rapports hommes/femmes.

      [Répondre à ce message]

    > Pornographie : « Ça fait mal, tellement mal » ou pourquoi certaines femmes ne veulent pas savoir
    30 octobre 2007 , par   [retour au début des forums]

    Tout commerce est une prostitution quel qu’il soit ; lors qu’on achette un bien manufacturer par un(e) salarier(èere) qui subit des prétions constente de productivité au travail on n’achette le fruit de l’exploitation hummaine. Si ceci ne peux justifier la violence dans un act censée représenter l’affection entre des individues elle explique quand meme la banalisation de la prostitution.
    Quand a la forme de celle-ci elle s’explique certainement par le fait que "l’amour" c’est toujour traduit par un phénoméne de posétion qui s’étant bien audela du sexe ; j’explique comment peut on nier que la constrution d’une relation du moin dans l’ideal familiale établie consite dans un abandont de soit au profie du "nous" car construire ensemble cela deumande des consetions ; et il n’est a pas d’outé que certain fantasmes violant provienne directemant de se dessir de voir l’autre rennoncé a soit affin de se rassurer quand a la tenneur de lien que l’on veut fort au piont de ci dissoudre. Alors pourquoi faire sa avec des prostituer ; car le client use de celleci pour vire des fantasmes qui provienne de sont subcontient sans reèlle explication, le tabou encore virulent dans notre société fesant son euvre le sujet préférant souvant cacher son désir qu’il juje honte, sans vraiment vouloire se l’expliquer pensant l’explication tout aussi honteuse que le fantasme qu’elle inculque.
    Si le sexe en video n’est qu’une petite partit de la chose ; il y a peut’être une façon de s’en cervir autrement que dent faire une exploitation commercial ; on peut noter sur internet egalemant la prolifération face à l’industrie du sexe de plus en plus de site qui rpopose du sexe amateur libre et gratuit qui a la foit lutte contre cette commercialisation de manière consiente ou non mais aussi d’une autre façons contre la secquestration de l’act de sexuel peutetre trouble les rapport humain et en tout cas les maintient souvant dans l’ombre avec tout les "abuts" qui en découle. Peut êre esse la la solution du prb.
    LE 21EME SIECLE SERAT ’IL CELUI DE LA GUERRE POUR L’AMOUR ? CELLA RESTE A VOIR.

    > Pornographie : « Ça fait mal, tellement mal » ou pourquoi certaines femmes ne veulent pas savoir
    29 octobre 2007 , par   [retour au début des forums]

    Je ne suis pas d’accord avec l’argumentation développée ici. Cela fait longtemps que je m’intéresse au problème de la pornographie, et je refuse ces argumentations basées sur un "message."

    Le fait de représenter une femme dans une situation sexuelle ridicule n’est pas un message sur la place de la femme dans la société, et ce n’est pas non plus un indice sur l’image des femmes dans la société d’aujourd’hui.

    Ce texte n’est qu’un simple argument rhétorique tendant à transformer une exception en cas général.

    Ce qui ne rend pas l’exception moins horrible, mais je trouve bien plus pertinent et bien plus réaliste d’aborder la pornographie sous l’angle de la prostitution et de l’esclavage.


        Pour afficher en permanence les plus récents titres et le logo de Sisyphe.org sur votre site, visitez la brève À propos de Sisyphe.

    © SISYPHE 2002-2007
    http://sisyphe.org | Archives | Plan du site | Copyright Sisyphe 2002-2016 | |Retour à la page d'accueil |Admin