La douleur des victimes d’agressions sexuelles commises par des prêtres, si profonde soit-elle, ne vaut pas l’image de l’Église, si celle-ci risque d’être ternie. C’est à tout le moins l’odieux message contenu dans une lettre dévoilée hier par le Globe and Mail et qui démontre la volonté d’évêques canadiens d’étouffer une affaire de pédophilie.
Le mur du silence, si solidement érigé entre des victimes d’agressions sexuelles apeurées et des agresseurs drapés dans leur pouvoir ecclésiastique, s’effrite peu à peu. De plusieurs coins du globe parviennent les rumeurs de scandales dénoncés. Les victimes parlent et portent plainte.
Des révélations éclaboussent certains diocèses ; sont dévoilées des tentatives d’étouffement autour d’actes de pédophilie commis par des prêtres, et jusqu’en haut lieu. L’actuel pape, Benoît XVI, est accusé d’avoir couvert des cas d’agressions sexuelles alors qu’il était cardinal.
– Lire le texte intégral : Le Devoir, 10 avril 2010
– Lire : "Nouveau scandale pour Benoît XVI - Ratzinger se serait opposé à défroquer un prêtre accusé de viols", Associated Press/Le Devoir, le 10 avril 2010
– "Le mystère de la pédophilie échappe au Vatican", par Jean-Claude Leclerc, professeur de journalisme
– "Des prêtres violent des religieuses", par Micheline Carrier
Mis en ligne sur Sisyphe, le 10 avril 2010